CP 23 janvier 2020 – La Cour Internationale de Justice (CIJ) vient d’ordonner à l’Etat birman de prendre des mesures d’urgence pour protéger les Rohingya qui demeurent en Birmanie, rejetant les arguments avancés par la Birmanie lors de l’audience, notamment par la voix d’Aung San Suu Kyi.
Cette décision historique de la CIJ montre, si besoin en était, que la communauté internationale doit renforcer la pression exercée sur l’armée birmane, mais aussi sur le gouvernement civil, face à la politique persistante de persécutions et de déni de droits qui frappe les Rohingya en Birmanie.
Alors que de plus en plus de pays – parmi lesquels la Grande-Bretagne, le Canada et les Pays-Bas – soutiennent la requête gambienne, nous demandons à la France d’ajouter sa voix à ce mouvement qui vient pallier à l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU et de ses membres. La France doit sortir du silence et porter un message fort auprès des autorités birmanes relatif à la nécessité de mettre en œuvre ces mesures d’urgence pour protéger les Rohingya.
Contact : Sophie Brondel sophie@info-birmanie.org