Birmanie, au lendemain du soulèvement

Birmanie, au lendemain du soulèvement

Un long métrage, six regards

Rejoignez-nous le 31 janvier 2024, à 14h30 au Forum des Images dans le cadre du festival « Un Etat du monde »

Projection en avant-première du long-métrage « Birmanie : au lendemain du soulèvement », suivie d’une discussion en présence de :

Chloé Baills | Doctorante en anthropologie à l’EPHE Olivier Guillard | Chercheur associé à l’Institut d’études de géopolitique appliquée ; Mayco Naing | Artiste et commissaire d’exposition ; Hpone Soe | Chorégraphe et créateur de la troupe Yan Gone ; Modération Johanna Chardonnieras | Coordinatrice d’Info Birmanie

Ouverture par Jean-Luc Romero-Michel | Adjoint à la Maire de Paris en charge des droits humains, de l’intégration et de la lutte contre les discriminations

art by T_H_A.mm

𝐒𝐲𝐧𝐨𝐩𝐬𝐢𝐬

Des manifestations de masses aux combats armés, la société birmane est entrée en résistance suite à la tentative de prise de pouvoir par l’armée le 1er février 2021. Trois ans plus tard, nous vous proposons un long métrage unique composé du travail inédit de six réalisateurs birmans. Cette immersion se veut une clé de compréhension de l’ampleur d’une révolution qui dépasse désormais la seule volonté d’un système politique fédéral démocratique et s’attelle à questionner tous les aspects collectifs et individuels liés à la dignité humaine.

Collectif de réalisateurs birmans anonymes, production Info Birmanie et Visual Rebellion Myanmar, avec le soutien de la Mairie de Paris.

Birmanie : Un combat pour la Liberté

Birmanie : Un combat pour la Liberté

3 ans après le coup d’État, solidarité avec le peuple birman

Rassemblement inter-associatif le samedi 27 à 14h, à Paris, place Joachim du Bellay.

Mobilisez-vous pour le peuple birman en nous rejoignant ou en proposant une performance, musique, activité via https://forms.gle/Vm2ccgoGDedPd1De6

Vous avez un Longyi ? apportez-le !

Communiqué de presse

Le 27 janvier 2024, à Paris, se tiendra le rassemblement inter-associatif marquant les trois ans du coup d’État survenu en Birmanie (aussi appelé Myanmar), le 1er février 2021. Ce rassemblement vise à exprimer notre solidarité envers le peuple birman qui lutte courageusement pour ses droits fondamentaux.  

En plus des prises de paroles des représentants de l’ACAT-France, Amnesty International, CCFD-Terre Solidaire, Doh Atu-Ensemble pour le Myanmar, Info Birmanie et RSF; l’événement accueillera la représentante du Gouvernement d’Unité Nationale-NUG en France, Nan Su Mon Aung, et la participation d’artistes birmans exilés en France. Ces artistes, ayant fui leur pays d’origine en raison des pressions politiques, réaliseront des performances artistiques poignantes pour illustrer leur résilience et créativité malgré les défis auxquels ils sont confrontés.

Depuis le coup d’État de 2021, la Birmanie a été le théâtre de répressions sanglantes, d’arrestations arbitraires, d’exécutions et de condamnations à mort, sous le joug d’une dictature qui a replongé son peuple dans une précarité sécuritaire, alimentaire et sanitaire. Plus de 18 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire (dont 6 millions d’enfants), 2,6 millions de personnes ont été déplacées à travers le pays, plus de 70 000 maisons ont été incendiées, 20 000 prisonniers politiques sont toujours emprisonnés. La Birmanie connaît une recrudescence des attaques aériennes par la junte : 8 frappes aériennes par mois en 2021, 26 frappes aériennes par mois en 2022 et 32 par mois en 2023. Le coup d’Etat a également stoppé net le fragile élan en faveur de la liberté de la presse qui avait germé après la dissolution de la précédente junte, en 2011. Ces derniers mois, la résistance, grâce à son courage et sa lutte acharnée, a réussi à mettre à mal le régime en place. La prise de villes frontalières avec la Chine et d’une capitale régionale, a permis d’insuffler un nouvel espoir au peuple birman. 

Les associations organisant cet événement réitèrent leur engagement à soutenir les aspirations démocratiques du peuple birman et appellent à une mobilisation internationale en faveur de la justice et des droits humains pour la Birmanie. 

Le rassemblement du 27 janvier 2024, à 14h, place Joachim du Bellay, est l’occasion de rappeler l’importance de la solidarité internationale et de la défense des valeurs démocratiques en allant à la rencontre de différents acteurs de la société civile engagés pour la Birmanie. Les organisateurs encouragent tous ceux qui partagent ce combat à se joindre à cet événement et à contribuer à la prise de conscience de la situation en Birmanie.  

Pour plus d’informations, confirmer votre présence et recevoir la confirmation du lieu veuillez contacter : 

Johanna Chardonnieras, coordinatrice d’Info Birmanie

coordination@info-birmanie.org | 07 62 80 61 33 (signal)


9 raisons de ne pas faire de tourisme en Birmanie maintenant

9 raisons de ne pas faire de tourisme en Birmanie maintenant

Nous sommes d’accord avec vous: la Birmanie est un pays magnifique, riche en culture, diversité et paysage. Mais toute personne qui s’y est déjà rendue vous dira que la première richesse du Myanmar, c’est son peuple.

Respecter son combat et ses sacrifices pour ses droits et sa liberté.

Informez vous | Partagez autour de vous | Donnez 1/10ème de votre voyage annulé aux organisations locales

Vous pouvez aussi lire l’article de Le Monde, « La junte birmane, en quête de devises étrangères, cherche à attirer les touristes« 

Investir dans le cartel militaire birman : Que finance votre banque ?

Investir dans le cartel militaire birman : Que finance votre banque ?

Plus de deux ans après le coup d’Etat en Birmanie, dans un contexte constant de graves violations des droits humains et du droit humanitaire international perpétrées par les militaires, plusieurs acteurs financiers français majeurs continuent d’investir dans des sociétés en lien avec l’armée birmane.

Des liens entre les investissements d’un certain nombre de banques françaises à l’international et les militaires birmans avaient déjà été révélés en 2021 par BankTrack et Justice For Myanmar. En 2023, nos organisations ont mis à jour ces données et procédé à des recherches complémentaires sur les investissements en cours des institutions financières françaises dans des sociétés liées à la junte birmane et ses atrocités.

Constatations principales :

  • Cinq banques privées – Crédit Agricole, Groupe BPCE (Caisse d’Epargne, Banque Populaire, Oney, Crédit coopératif…), BNP Paribas, Banque Postale, Société Générale – et un fond public – Fonds de Réserve pour les Retraites – investissent plus de 6 milliards de dollars dans des entreprises liées au cartel militaire birman. Plus de 75 % de ces investissements ont trait aux énergies fossiles.
  • Le Crédit Agricole compte pour 4 milliards de dollars dans ces investissements, notamment dans des entreprises d’armement ou des entreprises fabriquant des biens technologiques à double usage dans le secteur des télécommunications de surveillance.
  • Le Fonds de Réserve pour les Retraites, un fonds public, a investi plus de 29 millions de dollars USD dans ces entreprises. Plus de 20% de ses investissements concernent des entreprises privées impliquées dans la surveillance des télécommunications pour la junte militaire.

J’agis :